A Pointe-Noire, un homme se réveille avec une femme, transformée en serpent dans son lit !
Bruno est un jeune homme dandy et féru des affaires. Installé à Brazzaville, il se rend un après-midi du mois d’août 2010 à Pointe-Noire, 500 kms plus loin, pour y retirer au port de cette ville, les voitures d’occasion, qu’il avait commandées quelques mois plus tôt, à Bruxelles en Belgique.
Arrivé
dans la ville océane, par l’aéroport Agostino-Neto, son regard croise celui
d’une charmante fille, au moment où il attendait de récupérer ses bagages de
soute.
Souriante,
cette fille que nous appellerons Clémence, a forcé volontairement le contact
avec Bruno. Après un échange d’amabilités, elle a voulu en savoir un peu plus
sur Bruno, qui ne s’est pas empêché de lui dire, qu’il était à Pointe-Noire,
pour assurer le dédouanement de ses voitures venues d’Europe.
Image d'un boa |
Insistante,
Bruno a senti très tôt, ce que Clémence recherchait. Mais, il ne recherchait
nullement la compagnie d’une femme ce jour là. Il était plutôt concentré sur les opérations qui l’attendaient, dès le
lendemain de son arrivée, au port de NdjiNdji.
Opérations
épuisantes, car le degré de pourrissement des services douaniers dans cette
ville est tel que, si l’on n’est pas préparé à affronter les voleurs hors gabarit
qui y évoluent, on peut y laisser la peau de ses fesses.
Le
Président de la République
lui-même, a qualifié à plusieurs reprises, ce qui se passe à Pointe-Noire, de
système mafieux. C’est dire toute la concentration qu’il faut avoir, pour
engager les démarches en douanes, tant la voracité des agents de ce corps
d’Etat, se passe de tout commentaire.
Bruno
était conscient de cet enjeu, chrétien-protestant, il avait tout remis entre
les mains du Seigneur. Et comme tel, il se devait d’éviter toute déviance dans
son comportement, pour éviter d’annihiler les bénédictions du Seigneur, qui l’accompagnaient
dans tout ce qu’il entreprenait.
C’est
donc en toute logique, une fois qu’il a fini par récupérer ses bagages de
soute, qu’il a éconduit poliment Clémence, qui recherchait une aventure
amoureuse avec ce beau gosse.
Il
faut dire que Pointe-Noire, est une ville réputée pour la légèreté de ses
filles. Là-bas, elles sont appelées TCHOUKOU-MESSO, comprenez, les filles qui
draguent les hommes, en les charmant avec insistance, à la manière de Clémence.
Ce
qui laisse souvent distant, les hommes pieux, vis-à-vis des ponténégrines. Et,
Bruno était informé de la dépravation des mœurs dans cette ville, et ne pouvait
malgré le charme et la beauté de Clémence, céder à ses avances.
Une
fois sorti de l’aéroport, Bruno est allé s’installer dans un hôtel non loin de
là, où il passera son séjour. Pour détendre ses jambes, il descend de sa
chambre et entreprend de faire une promenade, quand sur son chemin, dans le
quartier Mpita, derrière l’usine à boissons BRASCO, il rencontre Clémence.
Nos
chemins se croisent dit-elle, avec un sourire narquois, qui ne cachait pas sa satisfaction
d’être à nouveau face à Bruno, après sa tentative avortée de séduction,
quelques heures plus tôt à l’aéroport.
Déterminée
à ne pas échouer cette fois-ci, Clémence a réussi à convaincre Bruno, de
poursuivre sa promenade avec elle. La chaleur étouffante de Pointe-Noire,
doublée de la marche à pied, ont convaincu notre jeune homme, après plus d’une heure
de marche, de regagner son hôtel.
Il
n’avait pas d’autre choix, de faire le chemin du retour avec Clémence, à qu’il
a proposé, un verre de jus frais, au bar
de l’hôtel. Histoire de bien terminer la journée, et de cimenter cette amitié
naissante.
Au
même moment, un programme de la TV
câblée diffusée au bar de l’hôtel, proposait les éliminatoires de la Champions League
2010. Une occasion que ne pouvait manquer Bruno, tant il est accroc au ballon
rond.
Clémence
a persuadé Bruno de rester suivre le match avec lui, car elle est passionnée de
football. D’ailleurs, sa connaissance des compétitions, et les références des
clubs et des joueurs, avaient fini par amener Bruno, à solliciter lors de cette
soirée foot, son éclairage sur certains aspects du match et de la compétition.
Voilà
comment la soirée fut agrémentée, entre un bon verre de jus frais, un bon match
et des échanges enrichissants sur le sport roi. La mayonnaise a fini par
prendre, et lorsque le match a pris fin, Bruno n’a pas hésité d’accepter Clémence
dans sa chambre, qui le suppliait de la recueillir pour la nuit, au motif que
ses parents ne pouvaient pas la recevoir au-delà de 21H.
Lucide,
Bruno l’est demeuré, et ne s’est pas fait séduire, malgré les formes avenantes
de Clémence, qui pour la nuit, ne s’est pas empêchée de se mettre en petite
tenue, se justifiant auprès de Bruno, par le fait que l’on ne peut dormir
habillé. Quoi de plus normal.
Bruno
avait compris son petit jeu, et conscient de l’objet de sa mission à
Pointe-Noire, il a pris sa douche et après une bonne prière, il a fait le choix
de dormir sur le canapé de la chambre d’hôtel, laissant Clémence seule au lit.
Ce qui n’était pas du goût de celle-ci. Elle a multiplié les propos empreints
de sensualité, pour attiser l’appétit sexuel de Bruno plusieurs minutes après
s’être installée au lit.
Bruno
ne s’est pas laissé démonter et au bout d’un moment, il s’est adressé sur un
ton ferme à Clémence, qui a dû au risque de se retrouver dehors, calmer ses
ardeurs pour laisser place au sommeil.
La
nuit fut perturbée pour Bruno. Entre cauchemars et insomnies épisodiques, il a
pu s’endormir vers 4H00 du matin, non sans faire les frais des pets puants et
autres ronflements de Clémence.
Vers
5H30, au moment où il ne dormait que depuis 1H30, Bruno est réveillé par un
sifflement pareil à celui du vent. Et lorsqu’il jette un regard en direction du
lit d’où venait ce sifflement, il aperçoit un boa à taille humaine, qui
commençait à s’approcher de lui.
Pris
de panique, Bruno a sursauté du canapé où il avait pris place pour la nuit, et
s’est dirigé vers la sortie, où s’étant retrouvé par la suite à l’accueil, il a
alerté le personnel de garde de l’hôtel sur ce qu’il venait de voir.
En
remontant les marches de l’escalier, qui menaient à la chambre de Bruno, un
véritable face-face a opposé le personnel de l’hôtel, avec Clémence devenue
serpent.
Sans
souffrir de leur coup de machette, de
couteau et de pelle, le boa à taille humaine, se déroulait fièrement, avant de
gagner la sortie, et de disparaître dans les herbes alentour.
Bruno
s’est mis à trembler comme une feuille morte, et malgré les prières, il
n’arrivait pas à retrouver sa sérénité. Redoutant une infestation maléfique, il
a vite fait de regagner Brazzaville, par le régulier de TAC de 8H00, pour se
mettre dans les bras de sa mère guérisseuse.
Le
diagnostic tel que fait par la mère de Bruno, a conclu à la sorcellerie de la
famille du père de son fils, qui serait jalouse de la réussite de ce dernier.
Depuis,
Bruno n’accepte aucune avance des filles. Et la ville de Pointe-Noire, continue de garder ses
mystères.
Poursuivons
les échanges sur elvisjunior73@gmail.com
Elvis
NGATSE
jolie compte de fee, je le raconterai a ma fille. Merci
RépondreSupprimerje le raconterai plutôt
RépondreSupprimerà mon fils , il se préservera de la maladie du "sida".