A Nkayi, un rat s’introduit dans le sexe d’une femme !
La ville de Nkayi, située
dans le centre sud de la
République du Congo, est la principale ville du département
de la Bouenza ,
à environ 250 km
de la capitale Brazzaville.
Quatrième
ville du Congo, Nkayi qui est en pleine expansion, représente un des principaux
centres agro-industriels du pays, grâce à sa compagnie sucrière, la SARIS , et compte plus de
50.000 habitants.
A Nkayi, on
sent l’argent circuler à fleur de peau. Les campagnes sucrières, qui mobilisent
une main d’œuvre abondante venue de toute la région et au delà, sont l’occasion
rêvée notamment par les jeunes de la ville du sucre, de trouver un job
saisonnier qui leur permet de disposer d’un confortable pécule, à la fin de
celles-ci.
![]() |
KO CHINA MIBALI EZA MABE |
Odette,
originaire de la ville-district de Loudima, à 27 kilomètres de
Nkayi, avait quitté depuis quelques années cette cité, du fait des intempéries ayant
occasionné là-bas, des contre-performances agricoles sans précédent.
C’est donc
dans la ville sucrière, qu’elle a décidé d’aller à la recherche du bonheur.
Sans qualification, Odette ne comptera que sur sa beauté et son charme, pour se
faire une place au soleil.
Arrivée à
Nkayi, Odette est reçue par Lydie, sa copine de longue date. Serveuse dans un resto-bar
du centre-ville, Lydie louait un studio de 30m2 dans un des quartiers de cette
localité appelée anciennement Jacob.
Odette
passait ses journées avec sa copine. Elle l’aidait à disposer les couverts, et
à servir les mets aux clients. Sa journée ainsi que celle de Lydie, commençait
autour de 10H, pour prendre fin après minuit.
La beauté
d’Odette lui permettait d’encaisser les pourboires importants. Les habitués de
ce resto-bar, ne manquaient pas une occasion pour l’aborder. Pour proposer une
bière ou un rendez-vous.
Le resto-bar
où Odette passait ses journées, était fréquenté par les cadres de la
cité : autorités sous-préfectorales, municipales, militaires, sans oublier
les directeurs départementaux des sociétés privées de téléphonie mobile, les
cadres et agents de la SARIS
ainsi que ceux de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC).
Odette qui
n’entendait pas rester longtemps à Nkayi, caressait le rêve de s’installer plus
tard à Pointe-Noire, 175 km
plus au sud, au bord de l’océan atlantique.
Elle ne
souhaitait pas commencer une relation avec un homme à Nkayi, et profitait de la
place du bar-resto, pour s’en faire plein les poches en encaissant les
pourboires et en sollicitant les bières auprès des clients, qu’elle se faisait
rembourser par la suite par le gestionnaire.
Elle a fini
par prendre goût à cette pratique, tant elle lui rapportait pas moins de 15.000
FCFA par jour soit 22 euros, et dans ses projections, elle espérait mobiliser
au bout de trois mois, pas moins de 1.350.000 FCFA, environ 2060 euros.
Ce qui est
une sacrée somme, qui devait lui permettre une fois arrivée à Pointe-Noire, de
prendre à bail un studio ainsi qu’une table au grand marché, afin disait-elle,
de lancer le commerce de poisson salé qui est très lucratif.
Au bout de
trois mois, cette somme espérée sera mobilisée. Odette est donc sur le point de
continuer sa route. Sauf que l’appétit vient en mangeant. Elle s’est donc posée
la question de savoir, s’il était judicieux d’arrêter en si bon chemin un aussi
juteux business ?
A cette
question, Odette a répondu qu’elle pouvait se permettre une rallonge de
quelques mois. Après tout, pourquoi pas ? Elle ne supportait aucune
charge. De la journée, elle pouvait manger et boire sans débourser un seul sou,
et rentrer la nuit à la maison, les
poches remplies d’argent.
Dans le
milieu des habitués du resto-bar, les rumeurs commençaient à courir à son
sujet. Fille difficile pour les uns, extorqueuse pour les autres. Tous les
qualificatifs lui allaient bien.
Il fallait à
tout prix, que l’un des clients réussisse à obtenir ses faveurs sexuelles. Il
faut dire que les pourboires et autres dépenses supportées par les clients du
resto-bar, visaient un seul but : avoir Odette toute nue, dans un lit à
Nkayi.
Sur ce
point, personne n’avait encore réussi à faire le grand saut. Il était même
arrivé qu’un client, glisse à Odette les billets de banque, pour rendre
possible la rencontre du soir. Chaque fois, Odette avait réussi à trouver des
excuses, et donc à sortir des mailles du filet à elle tendues par ses
prétendants.
Et tout le
monde avait fini par l’appeler « la mouchineuse », qui au Congo
renvoie à « mouchina ». Cette expression est utilisée, pour désigner
généralement une fille, qui utilise son charme dans le but d’extorquer les
hommes, sans jamais accepter de coucher avec eux.
Cette
réputation, avait refroidi bon nombre de clients qui ne se faisaient plus d’illusion
au sujet d’Odette. Et dire que la stratégie « mouchina » était
clairement pensée par Odette, qui la revendiquait sans gêne en milieu
restreint.
« Ses
recettes » vont finir par en prendre un coup, et la décision de gagner au
plus vite Pointe-Noire, va commencer à se préciser chaque jour un peu plus dans
son esprit.
Quand un
soir, elle tombe sur un nouveau client du nom de DIBAKANA. Et fidèle à ses
pratiques, une fois que ce dernier a mordu à l’hameçon de sa beauté, elle ne
s’est pas empêchée de lui demander à boire.
Très
généreux, DIBAKANA lui demande de prendre quatre bouteilles de Primus. Comme à
ses habitudes, elle rassure ce dernier qu’elle ne pourra les consommer qu’après
avoir fini d’aider sa copine, à l’heure de la fermeture.
Le temps que
DIBAKANA paye sa facture, et qu’en retour Odette soustrait de celle-ci, le
montant de la boisson à lui offerte. Elle ne s’arrête jamais en si bon chemin.
Sa technique consiste dans ces conditions, a posé le problème de la nourriture.
En effet, aimait-elle arguer, l’on ne peut donner à boire à une femme, sans lui
offrir à manger.
Coût de
l’opération pour DIBAKANA, pas moins de 5.000 FCFA soit 7.50 euros partis en
campagne de séduction. Des opérations de ce type, DIBAKANA va les multiplier
les jours à venir, convaincu qu’un cœur à prendre était à portée de main.
Erreur.
Odette, en vraie professionnelle de l’extorsion, savait que les lendemains
n’allaient rien donner avec ce monsieur. D’ailleurs, nombreux avant lui y
avaient laissé leurs plumes, et avaient fini depuis, par déchanter.
Sauf que
dans le cas de DIBAKANA, la recherche d’une vraie relation était urgente. Il
venait en effet de se séparer de sa femme, et de ce point de vue, supportait
très mal la vie solitaire.
Travailleur
saisonnier à la SARIS ,
il venait de terminer une campagne sucrière très rude et consacrait l’essentiel
de ses moyens financiers, à conquérir le cœur d’Odette.
Après plus
de deux semaines de campagne de séduction, faite de pourboires, d’offres de
repas et de boissons, Odette ne répondait pas à ses sollicitations. Jusqu’au
jour où son argent ne pouvait plus lui permettre, de poursuivre le financement
de sa campagne.
Dans le même
temps, il a eu vent des pratiques d’Odette et s’est laissé persuader, qu’il ne
convolerait jamais en justes noces avec elle. La colère s’est emparée de lui,
et il s’est rendu tout menaçant au bar-resto insulter Odette, non sans lui
promettre un mauvais sort au passage.
Indifférente
face aux propos menaçants de DIBAKANA, Odette lui a juste rappelé qu’elle
n’avait pris aucun engagement vis-à-vis de lui. Epuisé par son divorce, ruiné
par cette femme espiègle, DIBAKANA en quittant les lieux, a promis à Odette que
sur ce coup, il ne se laisserait pas faire.
Exaspérée
par le comportement d’Odette, Lydie sa copine lui a conseillé de ne plus agir
de la sorte. C’est serait attirer selon elle, les malédictions sur son parcours
et allumer un feu, qu’elle ne pourra éteindre.
Elle lui a
exhorté de s’adonner à la prière, et de se contenter du pain de chaque jour que
le Seigneur donne à ses enfants, que d’extorquer les hommes en mettant en avant
son charme, sans jamais les satisfaire. Dieu dit dans la Bible concluait-elle, que
les extorqueurs n’hériteront pas du Royaume éternel.
Après quoi,
la journée a suivi son cours normal, jusqu’au jour où, trois semaines après cet
incident, il s’est produit un fait des plus insolites. Ce jour là, Odette
venait de se réveiller.
Au moment de
prendre sa douche, dans un carré entouré de vieilles tôles, elle voit
s’infiltrer dans cet espace qui sert de douche dans la plupart des petites
villes du Congo, un rat pourpre.
Etonnée de
voir un rat de cette couleur, elle finit par retirer son slip tout en le
regardant fixement. Quand soudain, il saute et se faufile dans son sexe, la
précipitant toute nue dehors à la surprise générale.
Le voisinage
qui ne comprenait pas ce qui arrivait à Odette, s’est dirigé vers elle pour la tranquilliser,
et les femmes présentes, l’ont revêtu de leurs pagnes africains, sans succès,
tant elle se jetait par terre et écartait à la merveille ses jambes.
Tout son
trésor était dehors, visible par tous et les gens se demandaient, qu’est-ce
qu’elle avait a montré ses réserves à tout le voisinage. A mesure que les
minutes s’égrenaient, fait inquiétant, elle enfonçait ses doigts dans sa
foufoune, à la recherche de quelque chose.
Au cri
de : « un rat est rentré dans mon sexe ! », le public a
compris qu’il se passait quelque chose d’étrange. Les sages du quartier
décident d’ intervenir au bout de
30 minutes, et après lui avoir administré une forte dose de vin local, Odette
est tombée dans les pommes.
Le temps de
consulter un voyant et de la rhabiller, le devin du coin a conclut à une
attaque mystique consécutive à l’argent d’un homme qu’elle a encaissé, sans en
retour lui donner satisfaction.
Pour contrer
l’attaque, il fallait procéder à un sacrifice coûteux. Pas moins de 2 millions
de FCFA soit 3.000 euros, pour acheter des bœufs, les cabris, les coqs et du
vin. Lydie qui connaissait la cachette où étaient terrées les économies
d’Odette, s’en est saisie pour faire face à l’urgence.
Une fois les
rites terminés et le rat neutralisé, Odette a repris ses esprits avec des
blessures vaginales importantes qui lui obligeaient de rester sans culotte.
Les
économies parties en fumée, Odette a regagné la ville-district de Loudima
cultiver les champs, et a dit définitivement adieu à son rêve de gagner Pointe-Noire, vendre le poisson salé.
Poursuivons
les échanges sur elvisjunior73@gmail.com
Elvis NGATSE
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Pas d'insultes, soyez courtois.