A Madingo-Kayes, une dame recueille les capotes, pour rendre les hommes en panne!
Le district de Madingo-Kayes, fait partie avec
Hinda, Kakamoéka, Mvouti, Nzambi et Tchamba Nzassi, des 6
districts que compte le département du Kouilou, situé sur la côte ouest de la République du Congo.
Madingo-Kayes
est situé à l’embouchure de la rivière Kouilou sur l’océan atlantique, et
compte 13.290 habitants. Ce district est proche des localités de Bas-Kouilou,
Sainte Marie, Yelma et Tandou YOUMBI.
Distant de 44 km de la Capitale économique
Pointe-Noire, Madingo-Kayes a une population jeune, qui vit essentiellement
d’activités agropastorales, ce qui contraste avec son sous-sol, riche en
pétrole et en terres rares.
La foire des
productions locales, organisée dans ce district chaque année, par l’Association
MKD que dirige Monsieur MAVOUNGOU MABIO, est l’occasion donnée aux
ressortissants de cette localité et à ceux des villages environnants, de mettre
en valeur les productions locales.
Lors de
cette fête foraine, les commerçants, les touristes de passage, envahissent
souvent cette contrée. Les auberges sont remplies, l’ambiance dans le district
devient festive et c’est dans ces conditions, que la bière coule à flot et avec
elle, le réveil de la libido de ses messieurs.
Nombreux partent
de Pointe-Noire, et profitent de ce déplacement, pour faire découvrir à leurs
maîtresses, le Congo profond. Via Matombi, où s’alignent tous les week-ends,
les restaurants aux pieds dans l’eau, grands spécialistes, en crustacés et
autres likouffes braisés.
Madingo-Kayes,
propose aux visiteurs de passage, et aux commerçants attirés par la foire, un
instant de pause-vie. Le merveilleux paysage qu’il offre, déclenche en l’homme,
une véritable sensation de bien-être.
La vue
imprenable de l’horizon de cet océan éternel, ne peut s’apprécier que là-bas.
Il projette tout visiteur au firmament du bonheur, par la rencontre que seul ce district rend possible, entre les
eaux de l’Atlantic et celles du Kouilou.
Les motels à
Madingo-Kayes, affichent souvent complets. L’activité sexuelle du fait de la
position touristique de ce district et de sa foire, est ici très développée.
Les couples,
souvent des femmes et des hommes adultères, partent de loin, pour venir
s’échouer dans cette localité afin de bénéficier de la tranquillité de ses
lieux, ainsi que des bas tarifs des chambres, pour s’adonner aux jeux
interdits.
BOUANGA,
femme entreprenante, tenait un motel à Madingo-Kayes. Elle ne s’était jamais
mariée et du haut de ses 65 ans, gérait son établissement d’une main de fer
dans un gant de velours.
Elle n’avait
pas d’enfants, et les mauvaises langues ne cessaient de dire à son sujet,
qu’elle avait sacrifié sa fertilité au diable, pour obtenir de lui en retour,
les avantages matériels et financiers.
Elle serait
détentrice disaient d’autres personnes, du fameux BIKOKO. Une sorte de fétiche
propre aux natifs du département du Kouilou en République du Congo.
Ce fétiche a
la particularité d’apporter la richesse, dans la vie de toute personne qui le
détient. Chez les vili du Kouilou, le BIKOKO est une histoire de famille.
Toutes les familles en effet en seraient dotées. Il est attribué à un membre
choisi, qui deviendra par la suite riche et puissant, et travaillera pour le
reste des membres du clan jusqu’à sa mort.
A la mort de
celui qui le possède, il se transmet à un autre membre choisi de la famille, à
la suite d’un rite initiatique, qui aura comme le défunt, la mission de
travailler afin de rendre prospère le clan.
Les
détenteurs de ce fétiche, sont à tort ou à raison comparables aux sorciers. Ils
seraient en contact avec les dieux assassins, déchus du Ciel, qui chercheraient
depuis à se faire une carrière sur la terre, en envoûtant les humains via leurs
suppôts.
Tel était le
poids, avec lequel BOUANGA trainait. Son motel fonctionnait à merveille, malgré
toutes les rumeurs qui enflaient au fur et à mesure qu’elle y apportait des
aménagements.
Un jour, un
groupe de copains dont la tranche d’âge varie entre 30 et 35 ans, se rend
accompagné des filles de joie à Madingo-Kayes. Sur la route où chacun avait
pris place à bord de sa voiture, l’ambiance était bon enfant.
Les CD de la
rumba congolaise, que le compositeur kinois, Koffi OLOMIDE, chantait avec
maestria, rythmait les accélérations des voitures, sur les 44 kms qui séparent
Pointe-Noire de Madingo-Kayes.
Un sens
inverse, un abracadabra et un autre loi, tous trois étant des titres phares des
différents albums de ce musicien adulé des deux rives du Congo, portaient au
point le plus haut, l’excitation de ceux qui faisaient partie de cette
expédition épicurienne.
Arrivés à
Madingo-Kayes, les jeunes prennent place dans les hangars recouverts de paille,
communément appelés Mbongui africain, dans la cour du motel de BOUANGA.
Ici, on leur
a servi du poisson à l’étouffée ou MABOKE, des crustacés et le tout a été
accompagné du bon vin en carton GANDIA et Baron de Madrid venus droit
d’Espagne, que l’on ne trouve que dans certains pays africains.
Après cette
bonne bouffe, les jeunes qui avaient pris soin de réserver les chambres avant,
se sont échoués juste après dans celles-ci, afin disaient-ils de passer
maintenant aux choses sérieuses.
Après plus
de deux heures passées à durcir leurs muscles sexuels, ils sortent de cette
compétition à deux, et regagnent chacun sa maison comme si de rien n’était.
Franck-Hector
qui faisait partie de cette expédition épicurienne, travaillait comme ingénieur
télécom au sein d’une grande boîte de la place de Pointe-Noire.
Souvent en
mission à l’intérieur du pays, il devait gagner la ville de Dolisie le lendemain
pour 3 jours, à plus ou moins 120 kms de la ville océane et Capitale économique
du Congo-Brazzaville.
A Dolisie, tout s’est bien
passé, en dehors du fait qu’il n’a pas pu avoir d’érection pendant qu’il était avec une
prostituée dans sa chambre d’hôtel. Sans s’inquiéter outre mesure, il a mis
cette panne sous le coup de la fatigue et a payé malgré tout la pauvre fille.
Revenu à Pointe-Noire,
Franck-Hector qui entendait faire plaisir à sa femme, sera victime à nouveau de
cette difficulté. Malgré la colère de sa femme, qui a soupçonné une activité
sexuelle intense hors foyer de son homme, la tension entre les deux, a fini par
baisser avec le temps.
Seulement, plus d’une fois
Franck-Hector cherchera à satisfaire sa femme. Plus d’une fois, sans succès. Le
sujet est devenu tellement important dans son ménage, qu’il a fini par se
confier.
Lorsqu’il aborde le sujet avec
son ami Claude, et à sa grande surprise, celui-ci souffre de la même panne que
lui depuis plusieurs semaines. Tous deux n’arrivant pas à comprendre ce qui leur
arrivait, décident de se rendre chez Paul, leur ami commun, exposer leurs
difficultés.
Arrivés tous deux chez Paul, ce
dernier après les avoir écouté, dit avoir le même problème. C’est en cherchant
chaque fois à se confier, aux autres amis avec qui ils formaient un groupe,
qu’ils finiront par s’apercevoir que tout le monde est en panne.
Question : qu’est-ce qui
nous arrive ? Ils décident de rencontrer un médecin qui prescrit un
traitement de 3 mois à chacun d’eux. Au bout de 3 mois, aucun résultat n’est obtenu.
Déjà chez Franck-Hector, le
foyer a fini par prendre l’eau de partout du fait de l’infidélité de sa femme,
qui ne supportait plus de vivre sans se faire bousculer du boyau central.
Paul a conseillé au groupe de
consulter un prêtre exorciste, et c’est ce dernier qui trouvera la solution à
leur problème qui était de nature mystique et non scientifique.
C’est lors d’une séance de
prise d’autorité, sur le démon auteur de cette panne, que le prêtre qui officie
en l’église St-François à Pointe-Noire, informera le Groupe de ce que leurs
capotes avaient été recueillies dans un motel.
Elles ont été utilisées
mystiquement, par la gérante des lieux, pour servir de sacrifice aux démons,
qui en rendant en panne les hommes de passage à Madingo-Kayes, faisaient
travailler dans l’autre monde les enfants à eux destinés par le Seigneur.
Toute une histoire.
Poursuivons
les échanges sur elvisjunior73@gmail.com
Elvis
NGATSE
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