Retrouvée collée à un chien, une femme se donne la mort à Lékana !
Vous avez un texte, un récit de vie, un cours, des recettes de cuisine, un témoignage religieux, une histoire de famille, une pensée économique, politique ou philosophique, etc., de 20 à 100 pages, nous l'éditons gratuitement pour vous. Sans que vous ne déboursiez un seul sou, avec le soutien financier d'une société française installée à Paris.
Ville-district
du département des Plateaux, au Centre de la République du Congo,
Lékana se trouve en pays téké, à 272 kms de la Capitale Brazzaville ,
et compte 17.000 habitants.
Conservateurs
et polygames, les habitants de Lékana sont très attachés aux valeurs
ancestrales, et travaillent la terre, pour y développer essentiellement la
culture de manioc, d’arachides, de pomme de terre et accessoirement de café.
La
chasse qui reste une pratique marginale, sert plus à nourrir les habitants de
cette contrée proche de Djambala, la Capitale du département, qu’à procurer des
revenus suffisants aux chasseurs.
Très
connue pour la qualité de ses cadres, souvent imbus d’eux-mêmes, cette localité
fait partie des endroits en République du Congo, où il fait bon vivre, du fait
de la composition multiculturelle de ses habitants.
Maryse,
originaire de cette cité paisible, est cadre dans l’administration congolaise.
Mariée et mère de 3 enfants, elle n’avait jamais coupé les ponts avec sa ville
natale. Sur place à Lékana, elle avait même fait construire une maison à deux niveaux.
Dans
l’année, elle s’y rendait au moins 6 fois. A des occasions diverses. Avec son
association d’entraide, elle profitait de ses descentes là-bas, pour apporter
de l’aide aux personnes âgées et soulager tant soit peu les familles en
difficultés.
Lorsque
Maryse arrivait à Lékana, une haie d’honneur, accompagnait toujours sa
traversée de la ville. Elle était saluée par une foule bigarrée, qui trouvait
en elle une bienfaitrice désintéressée, venue pour servir, et non pour se
servir.
Cela
changeait des politiques, natifs de cette ville-district, qui étaient plus à la
recherche du vote des électeurs, qu’ils exprimaient véritablement un attachement
pour eux.
D’une
promotion à une autre, Maryse gravissait tous les échelons de la fonction
publique. Elle a fini, par devenir très influente, au sein de l’administration fiscale, dans
laquelle elle évoluait.
Et
de profiter par la voie même, de s’installer dans la corruption, nécessaire
disait-elle dans ce bas monde, pour maintenir le fonctionnement de son
association, et assurer ses arrières quand les jours mauvais arriveront.
Elle
menait grand train. Au quartier Batignolles à Brazzaville, où elle
habitait avec sa famille, les riverains n’avaient d’yeux que pour elle.
Amoureuse de belles voitures, tout lui réussissait.
A
côté de cette vie baignée dans le luxe et la corruption, elle s’adonnait à fonds
dans la prière. Prédicatrice dans une église de réveil au quartier Moungali, elle
prêchait souvent sur le thème de la prospérité.
Elle
demandait à ses ouailles, de fuir la pauvreté. Le Seigneur disait-elle, invite
tous ses enfants à la prospérité. D’ailleurs, ses fidèles pouvaient se rassurer
de cette vérité, tant l’aspect de leur prêcheuse confirmait cette parole.
Elle
citait souvent en exemples, d’autres fils de Dieu, qui à ses yeux avaient la
faveur du Très Haut, à l’instar des ministres de la République , des officiers
supérieurs et généraux ainsi que d’autres cadres relevant des douanes et des
impôts, qui tous étaient prédicateurs.
Quand
la corruption se confond à la prospérité au Congo, sous prétexte de bénédiction
divine, voilà une explication toute trouvée, qui servait de prêche à Maryse.
Dans
sa montée fulgurante, elle finira par se faire remarquer par son ministre.
Amateur de jeunes femmes, ce ministre depuis sa nomination en collectionnait.
Dans
sa course effrénée au sexe, il avait décidé dans son esprit étroit de régler le
compte de toutes les dames relevant de son ministère. Maryse s’est retrouvée
face à cette difficulté.
Elle
tenait tellement à ses privilèges, que la question ne s’est pas posée pour elle,
de passer à l’abattoir. Ce fut fait, quoique dans la brutalité et le mépris. Pour
Maryse, la question était réglée et désormais, elle pouvait passer à autre
chose.
L’appétit
gargantuesque du ministre, l’avait fait revenir plusieurs fois à la boucherie,
pour assouvir ses instincts sexuels maladifs. Toujours avec la même
brutalité et le même mépris.
Un
jour, le tour est revenu à la particulière de Maryse. Mais là, le ministre
s’est trouvé piégé par la beauté de cette dernière et il est tombé en amour. Au
sein de l’administration, le bruit a vite couru sur cette idylle.
En
apprenant cette nouvelle comme tout le monde, Maryse a piqué une crise de
nerfs. Elle a oublié qu’elle était mariée, et s’est prise ouvertement à sa
particulière. Lui manifestant ouvertement en public sa jalousie.
Désarçonnée
par la colère suivie des injures et autres menaces de Maryse, sa secrétaire
s’est sentie humiliée, et a quitté à la six-quatre-deux le bureau en larmes.
Le
lendemain de cet incident, Maryse est convoquée par son ministre de tutelle.
Elle apprend qu’elle est affectée verbalement à Ewo, dans le département de la Cuvette-Ouest , au
nord-ouest de la République
du Congo, comme simple agent de recouvrement.
Sonnée
par cette annonce, Maryse a eu des vertiges et a failli s’écrouler. Le ministre
très remonté visiblement contre elle, arrivait malgré tout à contenir sa colère,
sans revenir sur le pépin de la veille entre Maryse et sa particulière.
En
la congédiant après cette annonce, Maryse a fait l’effort de sortir du bureau
de son ministre dans la dignité, pour éviter d’être la risée de son directeur
de cabinet et de ses conseillers.
Arrivée
à la maison en pleurs, elle se rendait compte que tout s’écroulait autour
d’elle. Battante, Maryse après plusieurs jours passés à digérer cette nouvelle,
a entrepris de solliciter les cadres de Lékana présents à Brazzaville, afin
qu’ils plaident en sa faveur auprès de son ministre.
Les
interventions des ministres et généraux natifs de Lékana, sont demeurées vaines
après plusieurs mois de tractations. Au contraire, pour mieux narguer Maryse,
le ministre a nommé au poste qu’elle occupait son ex-particulière.
Le
ministre, pour mieux installer Maryse dans la merde, l’a menacé de radiation
des effectifs de la fonction publique, si elle ne se rend pas à Ewo occuper son
nouveau poste.
Voyant
que rien ne s’arrangeait, la prédicatrice de l’église de réveil, décide de
faire un tour au village afin de régler traditionnellement ce problème. Elle a
oublié, que le Seigneur qu’elle prêche tous les dimanches, sauve des situations
impossibles.
Elle
a fait le choix du chemin court. Certainement sans avenir. NZELA MOKOUSSE en
lingala. Arrivée à Lékana, malgré la liesse populaire qui accompagnait toujours
ses descentes, la joie des beaux jours avait cédé le pas à la tristesse.
Retirée
dans sa maison et entourée des notables, Maryse a exposé à son auditoire, les problèmes
rencontrés à Brazzaville, et la descente aux enfers rendue inévitable, à cause
de cet état de fait.
Après
concertation, les notables ont décidé de résoudre ce problème au plus vite.
Mais, le sacrifice demandé, était tel que Maryse était partagé entre le suicide
et l’honneur.
Elle
choisira l’honneur. Pour cela, elle devait coucher avec un chien. Il fallait le
trouver et heureusement qu’en pays batéké, les chiens sont dans presque toutes
les cases.
A
22 heures, Maryse qui avait pris le soin de mettre la main sur un chien,
remonte les marches de l’escalier en sa compagnie, pour gagner sa chambre qui
se trouvait au deuxième étage.
Une
fois dans la chambre, elle ne savait comment procéder. Lampes éteintes, dans le
noir de Lékana et de sa chambre, elle s’est déshabillée et a placé son derrière
face au chien.
S’en
est suivi un exercice des plus compliqués et au finish, elle s’est retrouvée
collée au chien qui par ses griffes lui faisait mal et son sexe endurci ne se
détachait pas du sien.
La
douleur était telle que Maryse s’est mise à crier à tue-tête. Ce qui a attiré l’attention
des gardiens et des voisins qui ignoraient tout dans sa combine avec les
notables.
Les
cris se succédant aux cris, le groupe ainsi constitué, se décide de gravir les
marches d’escalier, pour aller voir ce qui arrivait à la bienfaitrice
prédicatrice Maryse.
En
ouvrant la porte de la chambre de Mama pasteur, et après l’avoir illuminé, le
groupe découvre une Maryse en grande difficulté. A l’aide d’une hache, l’un des gardiens du nom de Nguempio,
a achevé sans ménagement le chien.
Oubliant
que son sexe restait coincé dans la foufoune de sa patronne. Le problème était
réglé à moitié. Il fallait détacher le chien de sa prise humaine.
Une
fois fait, Maryse s’est évanouie. A son réveil, elle était entourée des
notables qui avaient pris soin, de menacer de mort, ceux qui avaient assistés à
la fin de la zoophilie si jamais l'information transpire.
Mais,
c’était sans compter avec Nguempio. En bon buveur de vin de palme, il avait
vite fait de répandre la nouvelle dans tout le village. Maryse en sera informée
via un contact de Brazzaville.
La
magie du téléphone mobile, a parfaitement assuré le relai entre Lékana et
Brazzaville. Et honteuse, Maryse a sauté du deuxième étage de sa maison de
Lékana et a trouvé la mort à l'âge de 48 ans.
Les notables lui avaient par ailleurs assuré de ce qu’elle retrouverait son poste après l’épreuve du chien, pendant qu'ils étaient à son chevet lors de sa récupération .
Poursuivons
les échanges sur elvisjunior73@gmail.com
Elvis
NGATSE
Lékana, n'est pas au nord du pays mais plutôt au centre , pour une rectification constructive de votre épilogue. Aussi j'ai remarqué que vous faites un peu tout et de me demander quelle est votre spécialité? certes qu'il faut être polyvalent aujourd'hui mais prétendre conduire les personnes dans la construction de leurs projets professionnels ou d'investissement dans une activité rémunératrice de revenus, mon dieu il faut une certaine connaissance, mais j'aime bien vos blagues car celles ci "destressent"
RépondreSupprimer