CONGO-BRAZZAVILLE: VERS LA CRÉATION D'UNE TAXE DE LA DIASPORA


Les enjeux de développement dans notre pays, le Congo-Brazzaville, sont tels que l’implication de tous est plus que jamais sollicitée. Du dernier congolais au Président de la République en passant par les congolais de l’extérieur.
Il nous faut une vision commune et des objectifs de développement économique communs pour tout le pays. Du nord au sud. Ceci nécessite à terme, la convocation d’une conférence nationale économique. Pour élaborer notamment les plans d’un développement économique harmonieux, qui ne lèse aucune partie du territoire national , et qui favorisera la concorde et la paix entre congolais.
La diaspora congolaise ne peut se mettre en dehors de cette démarche. Si nous concevons que les compatriotes de l’étranger ont le droit de critiquer les politiques économiques actuelles et de proposer des pistes de solution pour une gouvernance économique réussie; nous concevons aussi que ces mêmes compatriotes ont le devoir de participer à l’effort de la construction nationale.
Il est vrai qu’aucune structure à l’étranger ne fédère les congolais de l’extérieur. Toutefois, il existe une kyrielle d’associations de congolais de l’étranger qui peuvent se réunir le temps d’une convention, pour définir les modalités de participation des congolais de l’extérieur à l’effort de construction nationale.
Ceci m’amène à proposer la création d’une Régie des congolais de la diaspora. Cet organe sera chargé de gérer une taxe à créer dite TAXE DE LA DIASPORA. La régie des congolais de la diaspora sera animée par des congolais régulièrement établis à l’extérieur, évoluant en indépendant dans leurs pays d’accueil, et à ce titre, pouvant s’absenter de 3 à 6 mois pour assurer des rotations de prise de poste au Congo,  dans le cadre de l’animation de celle-ci.
Cette taxe sera applicable aux aéroports de Brazzaville et de Pointe-Noire ainsi qu’auPort Autonome de Pointe-Noire. Elle s’intéressera aux congolais de l’extérieur en séjour pour diverses raisons dans leur pays ainsi qu’aux marchandises que ceux-ci auront à dédouaner.
Cette taxe sera symbolique, ce qui bien sûr n’enlèvera rien à son efficacité dans l’effort de construction nationale dû aux congolais de l’extérieur. Elle pourra être de l’ordre de 7.500 CFA.
De façon relâchée, les aéroports de Brazzaville et de Pointe-Noire, c’est près de 1.700.000 passagers par an. En extrapolant, nous pouvons estimer le nombre de congolais de l’extérieur qui se rendent chaque année dans leur pays à différente période à 150.000.
Nous pouvons espérer mobiliser 1 milliard 125 millions de FCFA rien qu’avec les entrées aéroportuaires et autant pour les entrées portuaires. Soit près de 3 milliards de FCFA au titre de l’effort des congolais de l’extérieur par an soit  250 millions de FCFA par mois.
La convention que nous avons esquissée plus haut de la diaspora congolaise aura pour missions entre autres :
Æ De mettre en place la Régie de la diaspora congolaise.
Æ De définir les objectifs économiques de la régie.
Æ De nommer les membres chargés de la gestion et du contrôlede la régie.
Æ D’ouvrir les discussions avec les autorités congolaises en vue du vote au parlement, d’une loi budgétaire afférente à la taxe de la diaspora congolaise.
Æ D’organiser la prise de poste dans les aéroports de Brazzaville et de Pointe-Noire et au port de Pointe-Noire par les congolais de l’extérieur.
Bref, les esprits alertes sauront mieux que moi élaborer l’organisation et le fonctionnement de cet organe dans toutes ses composantes de gestion et de contrôle. De la sorte, les projets liés à la salubrité de nos villes pourront trouver solution.
Les congolais de l’extérieur qui sont spécialisés dans les questions de salubrité, Dieu sait qu’ils sont nombreux, pourront prétendre obtenir ce marché de leur propre régie. Peu importe les priorités économiques qui seront définies et arrêtées, les congolais de l’extérieur qui veulent entreprendre au pays, trouveront à travers les actions économiques de la régie des congolais de la diaspora, un moyen de remettre les pieds dans le monde du travail au Congo.
Les idées politiques font avancer le monde. Mais si la politique ne traite pas l’économie, nous ferons de la politique politicienne. Osons et changeons les choses par l’action afin que la diaspora de notre pays soit un modèle pour plusieurs.
Poursuivons la discussion sur elvisjunior73@gmail. com
Elvis NGATSE

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