Congo Brazzaville : Débaptiser nos rues pour assurer le développement de nos villes


  
Le développement de nos villes commande, la mise en œuvre des moyens financiers conséquents, en vue de leur développement. L’Etat congolais depuis plusieurs mois, a fait le choix de créer de nouvelles communautés urbaines.

Désormais, les villes de Boko dans le Pool, Mouyondzi dans la Bouenza ou Okoyo dans la Cuvette-Ouest, ont des maires. Plusieurs autres villes du Congo ont bénéficié de ce statut. Cette politique est à encourager. Nous pensons qu’il faut même l’étendre à d’autres localités du pays, pour accélérer leur développement.

Cependant, le constat fait sur le terrain est amer après la création des nouvelles villes par le Gouvernement. Notamment, l’absence de siège communal et l’insuffisance de moyens financiers pour mettre en place une véritable politique de la ville dans les localités concernées.

Les nouvelles communautés urbaines, ont besoin de moyens financiers conséquents pour donner un cadre de vie moderne à leurs habitants, et  créer les conditions de travail adéquates du même ordre à leurs animateurs.

Sur la Nationale N°2, dans la ville d’Ignié, la maire nouvellement nommée par le Gouvernement, squatte un studio de moins de 20m sur 20m avec son équipe, pour réfléchir au développement de cette localité. Souvent, la pluie leur réserve de mauvaises surprises car les tôles de cet abri, laissent passer quelques gouttes d’eau de pluie. Imaginer la différence dans la façon de réfléchir dans un château que dans une chaumière.

Ici, on a mis la charrue avant les bœufs. Une fois de plus. Nous sommes certains que c’est le même décor que nous avons à Mouyonzi, Okoyo, Boko ou Abala. Hier par exemple, on avait crée une nouvelle région sans prévoir de l’équiper. C’est la constance du comportement des politiques congolais de tous bords. Faire des annonces pour endormir sans cesse le peuple.

C’est pourquoi, nous avons imaginé une solution pour aider à financer les nouvelles communautés urbaines. Il s’agit pour nous, de donner les noms de ruelles à des anonymes congolais de la diaspora, qui contre paiement mensuel sur cinq(5) ans, vont financer le développement de nos communautés urbaines.

Le choix porté sur les congolais de la diaspora tient de leur pouvoir d’achat qui est plus élevé que celui des congolais de l’intérieur. Toutefois, les congolais de l’intérieur qui s’intéresseront à cette action, tenant compte de leurs capacités financières, pourront se lancer dans cette opération.

Il s’agit de sélectionner dans une ville nouvellement créée, des rues, des places, des bibliothèques, qui vont porter le nom des anonymes qui s’engagent par leurs cotisations mensuelles, à mettre à la disposition de nos villes les ressources financières qui serviront à financer des projets d’intérêt commun.

Cet apport financier pourra financer les centres multimédia, l’aménagement des espaces verts, la construction des écoles et des maisons de jeunesse, la formation des jeunes filles-mères.

La solution que nous proposons, vise à mettre en place un site internet, qui va intéresser les anonymes congolais à travers le monde, natifs de Mouyondzi, Abala, Ngo, Obouya, Kinkala à s’intéresser de façon effective à leurs contrées.

En attribuant leurs noms aux ruelles, aux places publiques, aux jardins publics, aux écoles et aux bibliothèques, contre versement d’une cotisation, les congolais ciblés, contribueront de façon effective au développement de leurs villes d’origine.

Une fois l’inscription faite en ligne, en faisant le choix de la ville et le paiement de la première année d’engagement sur les cinq (5) contractuelles, le nom d’une rue leur sera affecté automatiquement.

Une fois le paiement fait, la somme est reversée directement dans les caisses de la communauté d’agglomérations des villes du Congo. Après l’engagement contractuel de cinq (5) ans, les paiements se terminent tandis que le nom de la rue continue d’être celui de l’anonyme contributeur pendant 150 ans.

Dans la pratique, l’inauguration de la rue peut se faire avec ou sans la présence du contributeur. En revanche, il reçoit toutes les photos de la cérémonie de la baptisation ou de la débaptisation  de la ruelle à son nom.

A travers un lien virtuel, il garde même le contact avec les habitants de sa ruelle pour échanger et prendre le tempo sur la vie au quotidien des habitants de celle-ci. Cette opération vise à assurer des revenus récurrents à nos communautés urbaines et à assurer sur cinq (5) ans leur développement.

Ainsi, si nous débaptisons 150.000 rues, avenues, places, théâtres et autres bibliothèques de notre pays aux noms des anonymes congolais de l’extérieur, et si l’attribution du nom s’élève à 30 euros par mois, nous aurons 4.500.000 euros par mois. Faites le calcul sur cinq ans. Une vraie manne au service du développement de nos villes.

Au Congo, l’on pourra créer une communauté d’agglomérations des villes du pays. Elle aura à charge de gérer ce pactole et d’affecter les ressources ainsi obtenues, à toutes les communautés urbaines du pays afin de répondre à leurs besoins de développement.



Poursuivons la discussion sur elvisjunior73@gmail.com


Elvis NGATSE

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