A Brazzaville, une femme décédée, envoie un courrier à sa mère !


Les légendes urbaines du Congo-Brazza et d'ailleurs, font l'objet depuis hier, d'une chronique publiée en format roman, aux éditions Edifree. Voir ce lien: http://www.edifree.fr/doc/9517Le premier numéro de 112 pages, composé de 19 histoires,  est disponible gratuitement. Faites en la demande à l'adresse e-mail suivante: elvisjunior73@gmail.com




















Décidemment, il se passe de plus en plus des choses à Brazzaville. Au plan mystique. Suite à tous les faits qui nous sont rapportés, nous avons entrepris, de consacrer pendant sept jours, nos écrits sur les manifestations surnaturelles, que vivent certains de nos compatriotes dans cette ville.

Aujourd’hui, nous allons vous raconter l’histoire d’un homme d’affaires de Pointe-Noire, la deuxième ville du pays, qui s’est rendu dans la capitale politique, rencontrer des hommes d’affaires venus de Kinshasa en RDC, le 19 mars dernier.

Nous l’appellerons monsieur B.,  pour ne pas jeter son honneur et celui de sa famille en pâture. L’homme d’affaires qui est partie de la ville océane l’après-midi du 19 mars, avait dans la précipitation, vu l’urgence de son rendez-vous, oublié de faire ses valises.


Arrivé peu avant 17 heures locales à Brazzaville, par le régulier d’Ecair, il s’est dirigé vers le centre-ville, pour faire les courses au supermarché Casino, en vue de s’approvisionner en brosse à dents, en dentifrice et en déodorant.

Pendant qu’il traversait le magasin, à la recherche des rayons dentifrices  et déodorants, il caressait aussi le rêve de tomber sur une «  petite » qui devait l’aider, à rentabiliser sa chambre d’hôtel. Comme cela est de coutume au pays.

Une fois les produits trouvés et placés dans le caddie, les formes d’une femme au gabarit de rêve, ont captivé toute son attention. Au point où ne pouvant supporter la présence d’une telle beauté, monsieur B., s’est résolu de l’aborder, afin de lui proposer un verre.  

Sa technique d’approche était imparable. Monsieur B. a fait parler l’argent. En proposant à la dame, de payer ses courses, peu importe le nombre d’articles pris.

Ce monsieur si généreux, ne pouvait que trouver la faveur de cette dame. La détresse financière est telle qu’au pays actuellement, même les femmes mariées, sont tentées par quelques aventures, pour joindre les deux bouts, ou simplement pour se faire belle.

L’homme d’affaires de Pointe-Noire, venait de réussir la première étape. Une fois la caisse de Casino passée, la deuxième étape s’inaugurait. En effet, il fallait qu’il use d’astuces, pour convaincre la belle dame, de passer la nuit avec lui à l’hôtel.

La dame accepta, et pria monsieur B. de l’accompagner avant tout chez elle. A hauteur des 10 maisons, au plateau des 15 ans, pour qu’elle s’occupe des petits et se change, avant d’affronter le combat de la nuit, comme le lui proposait, notre homme d’affaires.

Et voilà comment les deux se sont engouffrés dans un taxi, direction, le domicile de la femme, au quartier dit plateau des 15 ans à Moungali, dans le 4ème arrondissement de Brazzaville.

Arrivé devant l’église CFMC, au niveau du nouveau carrefour qui s’y trouve, fruit des municipalisations accélérées de Brazzaville, la dame demande au chauffeur de taxi de s’arrêter.

Elle exprime ses regrets à monsieur B.,  avant de descendre du taxi, en arguant ne pas pouvoir l’inviter chez elle, le temps pour eux deux, de faire avant, amples connaissances.

Elle lui demande de l’attendre dans le taxi, le temps qu’elle s’occupe des bambins, et qu’elle se mette dans une autre tenue, pour aiguiser l’appétit sexuel du ponténégrin, déjà à son apogée.

Une bonne heure vient de s’écouler, depuis que la dame est partie. Lassé de l’attendre, et pressé de répondre à son rendez-vous de l’hôtel Laico Maya-Maya, à la descente de l’avenue Nelson Mandela, où l’attendaient les hommes d’affaires de la RDC, monsieur B., demande au chauffeur de taxi, de mettre son véhicule en marche.

Quand soudain, au loin, au moment de partir, monsieur B. aperçoit, la dame en train de venir. Il demande au chauffeur de taxi de garer son véhicule, et une fois la dame à leur hauteur, il ouvre la portière pour l’installer dans celui-ci.

Après lui avoir fait part de son impatience, compte tenu du rendez-vous qui l’a amené à Brazzaville et qu’il doit honorer, monsieur B., a fait observer à la dame, qu’elle n’avait pas changée de vêtements comme convenu.

Arguant que le manque d’énergie ne lui avait pas permis de repasser ses habits, la dame a dit à monsieur B. , que ce n’était qu’une partie remise et qu’il aura l’occasion, de la voir sous un autre jour prochainement.

Il faut dire que monsieur B., n’avait rien à cirer des vêtements de la dame. Ce qui importait plus pour lui, était l’assurance d’avoir pu trouver un plan cul pour sa nuit brazzavilloise, que de voir cette dame changer d’habits.

Arrivé à l’hôtel, monsieur B., installe la dame dans la chambre, avant de rejoindre au bar ses invités, et ouvrir avec eux les discussions d’affaires pour lesquelles il était à Brazzaville. Celles-ci ont duré toute la soirée et c’est vers minuit, que monsieur B., monte dans sa chambre d’hôtel où avait pris place auparavant, la dame du plateau des 15 ans.

Pour faire bien, il a tenu que les corps soient bien préparés. Aussi, monsieur B. a-t-il invité la dame dans un célèbre VIP du plateau des 15 ans, vers l’église kimbanguiste, afin de prendre quelques liqueurs, danser la Charanga, et manger un poulet à l’étouffée.

Après quoi, ils ont regagné l’hôtel vers 3H du matin, les corps bien préparés, pour affronter la grande épreuve de la nuit. Motivé, monsieur B., une fois dans la chambre d’hôtel, s’est déshabillé à la quatrième vitesse.

Sa partenaire semblait plus froide. Malgré les invites de son amant d’une nuit, elle est restée de marbre, ne voulant pas se déshabiller. Monsieur B., a même voulu employer la force physique. Sans succès. La dame ne voulait rien savoir.

Tous les hommes savent, qu’après les sollicitations répétées et infructueuses, le phallus finit par perdre de sa superbe. Avec l’effet conjugué des ligueurs, de la fatigue du voyage et des discussions d’affaires, monsieur B., la tête sur les cuisses habillées de la dame, a fini par dormir. Il était 4H30.

A son réveil à 9H00, il constate qu’il était dans la même position qu’au coucher. Surpris, il demande à la dame pourquoi n’a-t-elle pas dormie. Elle lui répond, qu’elle n’a pas sommeil.

Le temps de prendre sa douche, s’habiller et descendre prendre son petit déjeuner, monsieur B., devait se presser car son vol retour était prévu à 12H00.

Il a remercié la dame pour sa compagnie, non sans regretter le fait de n’avoir pas pu la toucher. Il lui a glissé quelques billets de banque, pour ne pas faire mentir l’adage qui dit qu’il faut toujours payer la femme.

Avant de partir, la dame lui tend une lettre, qu’il doit remettre à sa grande sœur banquière une fois à Pointe-Noire. Cette lettre est destinée à sa mère, qui  vend au marché Mpaka 120.

Petits bisous d’adieux, et à 12H00, monsieur B., regagne la ville océane, retrouver son travail et sa famille par le régulier de Trans Air Congo. Epuisé par une nuit torride, il n’a pu déposer la lettre de la dame le jour même.

C’est donc le lendemain, 22 mars, qu’il s’est présenté à la banque où travaille la grande sœur de la dame rencontrée à Brazzaville, pour lui remettre le courrier destiné à sa mère.

Abattue à la réception du courrier, la grande sœur de la dame, a mis en avant tout son charme, pour supplier monsieur B., de l’accompagner voir sa mère au marché Mpaka 120.

Arrivée sur place, la maman qui vend des divers au marché, a reçu avec amour sa fille sans se demander qui l’accompagnait. C’est en ce moment là que sa fille lui apprend, que sa petite sœur a encore envoyé du courrier.

Un « mamééééééé » lancé par la mère, a attiré l’attention de la foule du marché. Surpris, monsieur B., venait d’apprendre que la dame rencontrée à Brazzaville, est décédée depuis 3 mois, et que c’est le 3ème courrier qu’elle envoie à sa mère.

Au moment où nous vous relatons cette histoire, monsieur B., est en train de subir une cure de désenvoûtement chez les zéphirins à Pointe-Noire. La morale de l’histoire, n’invitez personne dans votre lit sans la connaître. Les congolais ont vraiment un problème avec le sexe. Ko kamwa.


Poursuivons les échanges sur elvisjunior73@gmail.com


Elvis NGATSE

Commentaires

  1. Dès son guerison,xa lui servira de conseil se monsieur!

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  2. Sa lui servira de conseil ce monsıeur!

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    1. Je te dis, il doit passer un sale temps actuellement. BILOUKA LOUKA, TI A ZUI. C'est mawable.

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  3. Elvo, où tu vas chercher tout cela? Enfin remarque ton style littéraire va concurrencer Isaie Biton coulibaly. Finalement qui est encore normal à brazza, y a que des revenants dans ce pays!

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  4. es qu'elle et vrai cette histoire ou ces toujours des rumeurs non vérifiez ou juste pour prodiguer un conseil aux chasseurs de chars?

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  5. Des chimères encore alors Elvis en fait un style de de communication? Combien même il faut rire mais jusqu'à quand? L'Afrique a besoin de réflexions sur son modèle de construction actuel ,,,e si tu proposais un schéma je m'en accoutumerais,,,l'Afrique continue de vivre d'histoires en relation avec sa nature funeste,,,cependant l'occident vole vers le firmament lumineux ,,,salut elvo ,,,ya vino

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