A Dolisie, un pet défigure le visage d’une fille !
Solange,
26 ans, habite le quartier culotte à Pointe-Noire. Issue d’une famille en
grande difficulté, comme le Congo en compte des milliers, elle n’a pas pu finir
ses études secondaires. Fille-mère, dès l’âge de 17 ans, elle a dû abandonner le
banc de l’école, pour s’occuper de son enfant.
Aucune
formation ne s’offrant à elle, pour apprendre un métier, elle s’est laissé
aller, par le rythme ambiant de la ville océane, où le raccourci de la
prostitution, semble être un moyen, pour plusieurs filles, de gagner leur vie.
Elle
prenait ses services au centre-ville de Pointe-Noire, dans l’enceinte de
l’ex-Novotel, où la nuit venue, l’on peut observer sur place, une meute
impressionnante, de filles sans avenir, se livrer au plus vieux métier du monde.
Il
faut dire, qu'elles s'adonnent à ce travail nocturne, sans
qu’elles ne se doutent, de croiser un regard familier, qui dénoncerait une fois
au quartier, leur profession.
Longtemps,
la prostitution dans notre pays, était l’apanage des filles venues de la RDC voisine. Depuis, il y a eu
des guerres au Congo, donc des destructions, qui ont occasionné entre autres,
la dislocation des familles, la paupérisation d’un plus grand nombre, et aucune
politique d’emploi n’existant, la prostitution reste de nos jours, une planche
de salut pour plusieurs demoiselles.
Il
faut redouter que ce phénomène, déjà présent dans notre pays, se développe avec
le drame de Mpila du 04 mars dernier, à Brazzaville, qui a mis dans les tentes,
plusieurs filles.
La
femme qui n’aime généralement pas la souffrance, fera vite de trouver à termes,
des excuses, pour se livrer à la prostitution afin de quitter le site des
sinistrés, pour un studio trois étoiles.
Solange,
était déjà dans une situation précaire. Elle n’avait pas d’autre choix, que de
s’adonner au commerce du sexe, pour subvenir aux besoins de sa fille, et
espérer tracer un avenir pour elle-même.
Mais,
à l’ex-Novotel de Pointe-Noire, la concurrence était rude. Les mindélés, comprenez
les blancs, qui évoluent dans le secteur pétrolier à Pointe-Noire, payent aux
filles, généralement, des sommes astronomiques, pour obtenir leur faveur sexuelle.
D’où
l'urgence pour nos sœurs, de les fidéliser, en utilisant les moyens légaux
(charme, promotions tarifaires, etc.) et illégaux (fétiches, intimidations
policières, etc.).
Les
filles penchaient plus, pour les moyens illégaux et notamment pour les
fétiches. Mais pour cela, il fallait se rendre à Sibiti, dans la région de la Lékoumou.
Cette
ville est réputée au Congo, pour la vivacité de son secteur ésotérique.
Cependant, pour s’y rendre, il faut supporter un voyage long, coûteux et difficile.
Une
des copines de Solange, la dénommée Ida du centre-ville, qui perdait des
clients en même temps qu’elle, depuis peu, lui a conseillé de recourir, aux
pratiques fétichistes.
Ne
pouvant supporter les frais exorbitants, d’un voyage à Sibiti, Ida du
centre-ville, a conseillé à Solange, de faire avec elle, le voyage de Dolisie, rencontrer un féticheur qu'elle connaît.
Les
deux dames se décident de faire le voyage de Dolisie, et arrivées sur place,
après s’être installées à SALA NGOLO, une rare auberge de la
capitale de l’or vert, elles décident de se rendre au domicile du féticheur, au
quartier Monfleury, derrière le séminaire Saint-Gabriel.
Occupé
à recevoir plusieurs patients, ce jour là, le féticheur demande aux deux dames,
de revenir le voir le lendemain. Elles ont profité de cette journée chômée,
pour se taper quelques bières, dans un célèbre bar du côté de Gaia.
Solange,
qui n’avait jamais foulé le sol de la capitale du Niari, a profité de cette
journée sabbatique, pour déguster les Missala, une sorte de crevettes
d’eau douce, péchées au fleuve Niari, ou dans les rivières Louessé, qui sont appréciées
pour leur goût unique, dans les grands restaurants du pays.
Après
une journée, pleine de découvertes pour Solange à Dolisie, le repos à
l’auberge était bien mérité. Et le lendemain matin, les deux dames, se rendent
au rendez-vous du féticheur.
Arrivées
à son domicile, elles présentent la situation de la concurrence dans le secteur
de la prostitution, au centre-ville de Pointe-Noire, et sollicitent une potion
choc, pour attirer les clients.
Le
féticheur, maître de son art, a estimé que c’est un jeu d’enfants, qui ne
nécessite pas un travail de fond. Juste un pet, lâché en plein visage de ces dames, pouvait
résoudre le problème.
Choquée,
Ida du centre-ville, est sortie en claquant la porte. Solange qui n’entendait
pas, retourner à Pointe-Noire sans résultat, a accepté de se plier à cet
exercice.
S’étant
retirée dans une chambre avec le féticheur, Solange s’est allongée dans un
lit, pour permettre au rituel de débuter. Le féticheur ayant placé son cul,
face au visage de Solange, a lâché une caisse, très puante, et a par la suite rassuré sa cliente,
que désormais, tout est accompli. Lorsque les clients la verront, ils viendront seuls, attirés par sa beauté.
Rentrée
à l’auberge après avoir payé un franc
symbolique au féticheur, Solange a blâmé le comportement de sa copine, et les
deux ont repris le jour même, le chemin du retour.
A
Pointe-Noire, Solange a commencé par avoir des démangeaisons au visage. A
force de se gratter, elle a eu des œdèmes, et malgré le traitement du médecin
du quartier, elle a continué a développé un gonflement sans précédent au visage.
Dépassée
par ce qui arrivait à sa fille, la mère de Solange, décide de consulter un
guérisseur, qui lui expliquera l’origine des malheurs de sa fille, sans
toutefois avoir réussi à lui redonner son beau visage.
Aujourd’hui, Solange A KOTA NDAKO, comprenez, elle ne sort plus que la nuit, et
son visage a pris la forme depuis, d’un furoncle à tête humaine.
Poursuivons
les échanges sur elvisjunior73@gmail.com
Elvis
NGATSE
Elle a été consentante pour la photo?
RépondreSupprimerDis donc!, imaginez seulement le pouvoir qu`ont certains de nos parents,freres et amis.Mis a bon usage, je crois les intrus ne viendront pas et n`auraient pas la moindre envie de nous escroquer ou assujetir.
RépondreSupprimerLe Prince de B.
C'est une histoire à dormir débout ça !
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