En se faisant sucer les seins par un chat, une fille meurt à Pointe-Noire !



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C’est l’histoire de Nanou, une jeune fille de 24 ans, qui habitait le quartier DIBODO, à Pointe-Noire, cette sorte de township à la congolaise, où la misère côtoie la maladie et où aucune perspective d’avenir ne s'offre à ses habitants.

Le quartier DIBOKO donne l’image d’un environnement fermé, où la vie s’est longtemps arrêtée. Les filles n’ont généralement de job que la prostitution, et les hommes, petits caïds, se cherchent dans la contrebande et le crime.

Tel est le monde dans lequel, Nanou a passé ses 24 ans de vie sur terre, avant de croiser le chemin de Georges, un jeune entrepreneur de Pointe-Noire, le 24 décembre 2011.

Les chats, objets de pratiques occultes à Pointe-Noire?

Dans la ville océane, les filles de joie, déambulent le long des trottoirs du centre-ville, de jour comme de nuit, pour rechercher les hommes qui peuvent payer « une passe ». Comprenez une relation sexuelle tarifée.

Dans le langage qui est le leur, c’est pointer sa journée. Sortir pour se chercher et donc remplir une forme de travail qui leur permettra, de faire face aux besoins de la vie.

C’est en remplissant cette tâche ingrate, dont le tort revient en premier aux gouvernants, qui n’arrivent pas à créer les conditions du progrès au Congo, que Nanou s’est fait aborder, par Georges qui était à bord d’une voiture rutilante.

Il était 14H00.Pour la journée, la jeune fille ne pouvait rêver mieux. En effet, les hommes aux grosses cylindrées aux vitres tintées, sont réputés être de bons payeurs.

C’est donc avec un enthousiasme certain, que Nanou s’est précipitée dans la voiture de Georges, avant de se mettre entièrement et totalement, à sa disposition.

Georges a dit vouloir faire « la revue des troupes », avant de voir comment organiser la journée avec Nanou. Vous avez dit « revue des troupes ? » demanda Nanou à Georges. Oui répondit-il, c’est pour moi une façon d’éviter la mécanique.

Georges a poursuivi en expliquant à Nanou, qu’il n’aime pas une fois capturée, que la proie soit aussitôt mangée. C’est pourquoi, il opte habituellement, à faire un tour de ville avec la fille, pour mieux la connaître, échanger avec elle sur tous les sujets et comme le boa, une fois la proie devenue humide et préparée, l’avaler sans trop de difficultés.

C’est ce tour, qu’il appelle «  revue des troupes » qui se prolonge généralement par des attouchements, dit-il, pour jauger le niveau d’huile de sa partenaire.

Sacré Georges, il avait sorti toute sa drague en peu de temps, pour rassurer sa proie. Les épicuriens de Pointe-Noire, traitent de proie en effet les femmes de joie de leur ville.

Petite ville, Pointe-Noire qui compte près d’un million d’habitants, se parcourt en moins de deux heures en voiture. Deux heures après l’avoir pris dans son véhicule, Georges a proposé une pause alcools à Nanou à la sortie nord de la ville, au quartier NGOYO.

Là-bas, ils ont trouvé un NGANDA, qui est comparable à ce qu’on appelle en occident café. A deux, ils ont pris pas moins de trois bières de 65 cl chacun.

Et au bout de quatre heures de temps, Georges a proposé à Nanou, de continuer la journée du côté de la côte sauvage, à 30 minutes du quartier NGOYO.

L’ambiance était bonne dans la voiture, avec en fond musical, le célèbre Sens-Inverse du musicien franco-congolais, Koffi Ollomide.

Survoltée, Nanou avec l’effet des alcools, croyait avoir touchée le toit du ciel. Elle rêvait déjà d’une relation suivie, avec un « client » qui finira par devenir fidèle. Elle se laissait « jauger » par cet homme d’affaires vicieux.

Trente minutes après, Georges et Nanou arrivent à la côte sauvage. Il était 20H3O, et le vent marin qui balaie la côte, a fait monter d’un cran, l’adrénaline dans cette grosse cylindrée.

Nanou était à la manœuvre pour justifier son gagne-pain. En caressant la poitrine velue de Georges, elle entend des miaulements dans la voiture et se retourne et voit un chat tout blanc, allongé sur la banquette arrière.

D’où sors ce félin ? Questionna Nanou. Georges ne comprit pas cette question et lâcha : ne l’avais-tu pas vu ? Non répondit Nanou. Georges de poursuivre qu’il miaule parce qu’il a faim.

Et de demander à Nanou de lui donner ses seins, afin qu’il les suce, le temps de trouver après les ébats, une boutique proche, pour lui acheter un vrai repas.

Refus catégorique de Nanou, qui a vu son offre de prix de la journée être réévaluée par Georges, passant de 30.000 FCFA comme initialement convenu à 100.000 FCFA, l’équivalent de 152 euros.

A ce prix, elle a cédé, tout en se laissant rassurer par Georges, qu’elle aura désormais le même traitement chaque semaine, en plus de ce qu’il s’engageait de lui trouver une maison décente, dans un quartier huppé et qu’il ferait d’elle sa maîtresse.

La misère fait accepter l’inacceptable. Nanou qui de sa vie, n’avait certainement jamais eu en une fois autant d’argent, sous l’effet des alcools, a accepté une folie.

Georges a disposé le chat au niveau des seins de Nanou, qui l’allaita sans trop de difficultés. L’argent roi ayant préparé son corps. Après la séance du chat, arrive celle de Georges. Là aussi, tout s’est bien passé dans la voiture.

Vers minuit, Nanou reçoit son enveloppe, et le gentil Georges se propose de l’accompagner à son domicile. Ce que Nanou accepte avec plaisir. Au rythme de « chéri, je t’aime », la voiture arrive sur l’avenue bord-bord et Nanou doit descendre, car sa rue n’est pas accessible aux voitures.

Baisers à Georges et une petite caresse au chat, elle traverse l’avenue et disparaît dans la nuit, à travers les marécages de DIBODO, son quartier.

Le lendemain matin, Georges passe un coup de fil à Nanou, pour lui informer de son déplacement à l’étranger, le jour même. Il ne sera de retour que dans 10 jours prévient-il, et ne pourra pas la joindre de l’étranger. Il demande à sa dulcinée d’être sage pendant son absence.

Nanou s’est sentie comblée, et a commencé à rêver d’une autre vie. Le lendemain au réveil, elle ressent des petites douleurs au niveau des seins. Sans s’inquiéter, elle s’occupe des tâches ménagères comme d'ordinaire.

Vers 17H00, les douleurs se font de plus en plus intenses, et la fièvre finit par gagner son corps. Alertés, ses parents l’emmènent à l’hôpital A.Cissé où avant d’entrer dans un coma profond, Nanou explique sa mésaventure à ses géniteurs, et trouve la mort peu avant minuit, avec une poitrine bien gonflée.

Poursuivons les échanges sur elvisjunior73@gmail.com

Elvis NGATSE







Commentaires

  1. Ces genre d'histoire ne sont pas forcément des comptes de fée. Elles sont quelquefoix tirées de la réalité. Les personnes les plus vulnérables dans tout ça sont les filles. Et elles ne comprennent jamais cela. Pour une fille congolaise, l'homme idéal c'est celui qui roule gros cylindré, qui construit des maisons en étage, et toutes les filles veulent s'y aggriper sans savoir comment le mec ets arrivé à ce niveau. C'est triste.

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  2. C'est très bien écrit. Vous devriez regrouper vos écrits, ces petits histoires du quotidien dans un recueil, un recueil de textes courts pourquoi pas ?

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