A Oyo, un homme se transforme en boa dans sa baignoire



Mr Elenga, évolue dans l’administration de la Présidence de la République à Brazzaville, depuis novembre 1997. Natif de la localité d’Oyo, dans le département de la Cuvette, dans la partie septentrionale du Congo, il a érigé là-bas, une somptueuse villa.

Dans le cadre de son travail, il se déplace souvent avec le Président de la République. Ce dernier, originaire de cette contrée, s’y rend plusieurs fois dans l’année. Pour méditer, déposer des gerbes de fleurs sur les tombes de ses parents décédés, enterrer les morts, célébrer les mariages et les retraits de deuil.

A l’occasion de ces différentes cérémonies, plusieurs courtisans investissent cette ville de 10.000 habitants, située à plus de 400 kilomètres au nord de Brazzaville, pour renouveler leur allégeance, au Président de la République.

KEBA NA BOA

Cette localité, voit sa population passée du simple au double, lorsque le Chef de l’Etat s’y rend. Le problème d’hébergement dans ces conditions, se pose avec acuité. Et tous ceux qui à Oyo, ont une maison, deviennent le temps d’une manifestation, de véritables petits dieux.

Mr Elenga le savait. Et très tôt, il avait su qu’en investissant dans la construction d’une maison à Oyo, cela devait lui rapporter énormément un jour où l’autre. Ce qui ne s’est pas démenti avec le temps. Il accueillait jusqu’à 20 personnes dans sa villa d’Oyo, pour des nuitées plus chères qu’à Brazzaville ou Pointe-Noire, lors des descentes du Chef de l’Etat.

Mr Elenga, avait pris soin d’aménager dans sa concession, un studio tout confort. Avec une vue majestueuse sur le fleuve Alima. Sa maison était par ailleurs un cadre idéal, pour prolonger les nuits festives d’Oyo, et de la ville voisine d’Edou.

Les filles de petites vertus, qui font généralement parties des délégations venues de Brazzaville, profitent des manifestations organisées par les tenants du pouvoir dans cette bourgade, pour monnayer leurs charmes.

Et lorsqu’elles sont nombreuses, il arrive que certaines ne trouvent pas de « preneurs », et chôment sans savoir où loger. C’est ce qui est arrivé à Martine, à l’occasion d’un mariage célébré à Oyo.

Le soir de la cérémonie de mariage de N et O, Martine se retrouve seule. Elle n’a pas trouvé de « preneur » et croise le chemin de Mr Elenga qui propose de l’héberger. Ce que Martine accepte sans la moindre hésitation.

Sur place à la villa, Mr Elenga a sorti le grand jeu. Il a disposé le barbecue, et placé dessus  les Malagwa, ce poisson que la plupart des ressortissants du nord Congo apprécient ; le Kounda, en français la tortue, qui attendait tranquillement à l’étouffée dans une marmite près du feu ; le Mopongo pimenté, un autre poisson qui donne des vertiges aux natifs du nord Congo.

Après le temps de cuisson, la table est dressée, et Martine qui n’a pas pu monnayer son charme ce jour là, a finalement trouvé un homme généreux, qui lui offrait un toit et un repas de fête.

Juste après le repas, Mr Elenga installe Martine dans son studio, et l’ayant conseillé de dormir habillée, lui a rassuré qu’il passerait la nuit dans le canapé. Sans manquer de lui prévenir, qu’étant diabétique, il fera plusieurs tours aux toilettes la nuit, afin de faire pipi.

Le sommeil était doux, malgré les pas de Mr Elenga qui déchiraient le silence de la nuit, pour marquer ses vas-et-viens aux toilettes. Il faut dire que Martine voulait pousser plus loin la relation.

Son souhait, était que Mr Elenga s’intéresse à elle sexuellement cette nuit. C’était le gage pour elle, de ne pas repartir bredouille à Brazzaville. Ce qui fait que son sommeil n’était pas profond.

Cet espoir suffisait, pour qu’elle suive quasiment tous les déplacements de Mr Elenga entre le canapé et les toilettes. Mr Elenga après plusieurs tours, en fera un autre, qui sera plus long que les précédents.

Sans s’inquiéter, Martine attendait que le désir se déclenche auprès de son logeur, afin qu’elle cède à ses avances, et obtienne ce qu’elle rêvait. Mais ce nouveau tour de Mr Elenga dans les toilettes, était inconsidérément long, et Martine a commencé à se demander ce qui n’allait pas.

Quand au bout d’une heure, les bruits pareils à ceux d’une vague, se font entendre dans la chambre, venant des toilettes. Au début, Martine a cru que Mr Elenga se lavait. La persistance des sons de flots d’eau venus des toilettes a commencé par la déranger.

Elle se lève du lit et se dirige vers les toilettes, où se trouvant devant la porte, elle appelle son bienfaiteur pour savoir ce qui se passait. Demeurée sans réponse, elle insiste et n’ayant toujours pas de suite et le bruit des vagues allant grandissant, elle décide d’ouvrir la porte.

Là, elle découvre un rare boa qui se retournait dans l’eau de la baignoire. Prise de panique, elle quitte le studio et court dans tous les sens, non sans réveiller au passage les occupants des chambres de la villa de Mr Elenga.

Stoppée dans sa course par les gardiens de la villa, elle explique ce qu’elle vient de voir. Rassurée par la présence des gardiens et des hôtes de la villa, Martine refait le chemin retour en leur compagnie, vers le studio au boa.

Avant d’arriver au studio, grande est leur surprise de voir Mr Elenga sortir de ce 20m2, et sur un ton menaçant, prier Martine de libérer les lieux. Dans la nuit noire d’Oyo, Martine se retrouve dehors et troublée par tout ce qu’elle venait de voir, elle pique une crise d’angoisse et trouve la mort quelques minutes plus tard, non loin de l’artère principale de cette ville.

Sa dépouille est ramenée le lendemain à Brazzaville. On a jamais su qui de Martine et de Mr Elenga avait raison. Ce qui est vrai, Martine est morte après avoir vécu une expérience des plus mystiques à Oyo.

Poursuivons les échanges sur elvisjunior73@gmail.com


Elvis NGATSE








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