A Pointe-Noire, une fille meurt après les attaques des morts !

A Pointe-Noire, une jeune fille se prostituait et rentrait chez elle, au quartier Makayabou, tous les jours, après deux heures du matin. Le taxi, ne pouvant arriver chez elle, elle descendait sur la grande avenue et gagnait sa maison, en traversant le petit marché de nuit.

Un jour, arrivée à la maison, elle voit en songe, une dame qui lui demande de payer la farine de manioc qu’elle a renversé, au moment où elle passait dans le marché.

Attaquée toutes les nuits, par une horde de mauvais esprits, elle se réveille souvent le matin avec des bleus au visage. Plusieurs fois hospitalisée, en raison des coups nocturnes reçus, ses parents décident un jour de consulter un guérisseur.

Celui-ci leur donne la clef du problème, en leur affirmant qu’il existe à Makayabou, un petit marché de jour pour les vivants, et un petit marché de nuit pour les morts.

Le guérisseur note au passage que leur fille, en traversant le petit marché de nuit, sans s'en rendre compte, avait renversé la farine de foufou d’un mort.

Il s’agit donc de la femme qui apparaît dans les songes de la jeune dame, et qui se fait accompagner d’autres morts, pour lui infliger des souffrances physiques jusqu’à ce que mort s’en suive.

Le Guérisseur conseille à la famille de la jeune dame, de convoquer une réunion extraordinaire du comité de quartier. Sans attendre plusieurs jours, et dans l’urgence, cette réunion est convoquée.

Au cours de celle-ci, les notables du quartier notent que le cas de la jeune dame n’est pas isolé. En effet, plusieurs plaintes de ce type se multiplient dans le quartier, et les jeunes n’arrivent plus à sortir la nuit et évitent même de jour, de passer sous le grand baobab du marché.

Le comité du quartier décide de procéder à un rituel, pour commander aux esprits de quitter le quartier, et de laisser les jeunes évoluer librement.

Pendant que les préparatifs de ce rituel allaient bon train, la jeune dame trouve la mort. Toute la nuit qui a précédé son décès, elle a essuyé des coups d’une violence jamais atteinte.

Poursuivons les échanges sur elvisjunior73@gmail.com

Elvis NGATSE