A Gamboma, une femme décédée, répond aux appels de son amant trois années durant!




La ville de Gamboma est située au centre de la République du Congo, dans le département des plateaux, en pays Gangoulou, à 273 kilomètres de la Capitale Brazzaville.

Bordée par la rivière komo, Gam City, comme les originaires de cette contrée l’appellent affectueusement, compte 21.000 habitants et représente un véritable carrefour entre les pays du nord et du sud Congo.

Connue pour sa pomme de terre, très célèbre dans tout le pays, cette culture est souvent citée en référence, lorsqu’on fait une évocation de cette contrée.  

Gamboma est aussi connue pour le légendaire grattoir, utilisé pendant des décennies, par les hommes de cette localité, pour lisser leurs cheveux afin de séduire leurs dames.

Amoureux des beaux habits aujourd’hui encore, les hommes et les femmes de Gamboma, se tiennent toujours propres, à toute occasion, pour faire la différence avec les autres fils du pays.

Mathurin, natif du pool, département voisin des plateaux, était conducteur d’un camion qui assurait le trafic entre Brazzaville et Gamboma, pour le compte d’importants commerçants qui approvisionnaient la ville-capitale, en pommes de terre.

Pendant les heures de chargement de son camion, Mathurin se reposait dans un bar à quelques encablures du grand marché de Gamboma, où il prenait allégrement de la bière et se restaurait.

Habitué de cette ligne, qu’il fera 8 ans durant, Mathurin avait fini par avoir à Gamboma ses habitudes, et avec elles, une maîtresse dénommée Dorinne, avec qui, il prenait régulièrement du bon temps, lors de ses nombreux voyages à Gam City. 



Le plaisir de la chair peut conduire à la mort

Dorinne était mariée. Mère de 2 enfants, elle vendait comme la plupart des femmes de la ville-district de Gamboma, les pommes de terre au marché.

Elle a fait la connaissance de Mathurin au cours d’un de ses voyages, et a fini par s’engager avec lui, malgré le fait qu’elle était liée par le mariage avec André, qui évoluait comme instituteur, à l’école normale de Gamboma.

Elle avait fini par aimer son amant. Essentiellement pour les intérêts matériels et financiers. Mathurin en effet, orientait les commerçants qu’il accompagnait, à acheter prioritairement les pommes de terre exposées par Dorinne au grand marché de Gamboma. 

La cantine de 80 cm qu’elle commercialisait à 1.000 FCFA dans la ville gangouloue, revenait au client final à Brazzaville, à 10.000 FCFA. En bon flaireur d’affaires, comme tout bon natif du département du pool, dont est originaire ce dernier, Mathurin avait fini par comprendre combien la pomme de terre, rapportait énormément aux commerçants.

Avec l’aide de Dorinne, chaque fois qu’il assurait le transport pour le compte des riches commerçants de Brazzaville, il profitait de placer quelques sacs de pommes de terre dans son camion, qu’il revendait à 8.000 FCFA, aux grossistes de la ville-capitale.

Ainsi, il se partageait les bénéfices avec sa maîtresse et leurs affaires prospéraient. Dans le ménage de Dorinne, les effets de cette prospérité étaient palpables.

Avec un amant chauffeur de camion, Dorinne s’approvisionnait en produits divers de Brazzaville, et son foyer avait fini par avoir le confort d’une maison de la Capitale.

Elle justifiait les changements dans la vie de son ménage, par la bonne santé de ses affaires. André son mari, avec un salaire de misère, mais qui était digne et éduquait ses enfants avec amour et fermeté, s’interrogeait sur les transformations qui s’opéraient dans leur quotidien.

Mais, le fait qu’il était avec sa femme depuis plusieurs années, avait fini au fil des interrogations, a balayé tout soupçon à l’endroit de cette dernière, et il ne boudait pas le plaisir de voir le confort arriver jusqu’à lui, par les efforts de celle-ci.

Pendant ce temps, Mathurin et Dorinne, continuaient à lier sexe et business. Ce mélange leur réussissait et avait permis notamment à Mathurin, célibataire endurci, de constituer une bonne épargne et d’envisager de réaliser un voyage à Bruxelles en Belgique.

Dans cette ville européenne, fort de ses économies, Mathurin entendait acheter un camion de transport de marchandises, afin de prendre son indépendance vis-à-vis de son patron, et évoluer de ce fait à son propre compte.

Il avait partagé son projet à sa maîtresse, qui trouvait l’idée bonne et avait promis de s’associer à lui, en vue de sa réalisation, histoire de remplir à son retour, tout le camion de leurs propres pommes de terre, et donc gagner plus d’argent à l’avenir.

Mathurin va donc commencer les démarches d’usage, pour obtenir le visa auprès des autorités consulaires belges à Brazzaville. Une fois le dossier déposé, il a attendu plusieurs semaines avant de se voir délivrer un visa d’affaires de 2 semaines.

Dorinne en sera informée, elle qui avait contribué à hauteur de 2 millions de FCFA, à la réussite des démarches puis à celle du voyage vers la Belgique de son Mathurin.

En transit à Paris en France, en partance pour Bruxelles en Belgique, Mathurin sera reçu en région parisienne par son cousin Alfred, établi en Europe depuis plus de 30 ans.

Ce dernier déconnecté du pays, et lisant les infos sur le Congo sur les sites qui le qualifient de zone de non-droit et d’enfer en Afrique, Alfred va décourager Mathurin de repartir.

Malgré le refus de ce dernier, il fera tout pour le convaincre d’avoir au moins les papiers, afin que même au pays, si jamais la situation sécuritaire se dégrade, qu’il regagne à la première vitesse, la France.

Mathurin au bout de quelques jours finira par céder. Il ne saura comment l’annoncer au début à sa maîtresse restée au pays. D’esquives en esquives, il l’avouera après 6 mois. Après tout, elle avait son homme disait-il.

Pour éviter les pressions de Dorinne qui avait son numéro de France, Mathurin entreprendra de rembourser  son investissement. Régulièrement, les deux échangeaient au téléphone.

Sur place à Gamboma, plusieurs mois sont passés. Mathurin n’était plus là pour booster les affaires de Dorinne. Les économies ont fini par s’amenuiser. Et avec la crise, les interrogations d’André, l’époux de Dorinne, ont commencé à refaire surface.

Il n’arrivait pas à s’expliquer, pourquoi les affaires de sa femme ne prospéraient plus depuis des mois. Un jour, pendant qu’il était avec ses amis au bar, il a soulevé son inquiétude devant eux.

C’est en se questionnant devant ses amis, que le secret de l’infidélité de sa femme lui sera révélé. André a failli sur le coup s’évanouir. Il a repassé tout le film de ses mois de « bonheur » et réalisé qu’il était cocu et nourri par les efforts de l’homme qui retirait le plaisir avec sa femme.

Il comprenait que le départ en Europe de Mathurin, était à l’origine des contre-performances commerciales de sa femme, et réalisait pourquoi le pain venu de Brazzaville, n’était plus au rendez-vous de ses petits déjeuners.

Rentré à la maison, André qui était très énervé, attendait Dorinne sur le seuil de la maison. Quand sa femme se présente après le marché, il ne l’a même pas laissé le temps de s’installer que déjà, il a soulevé la question de son infidélité.

Niant tout en bloc, Dorinne a dit à son mari qu’elle ne connaissait pas Mathurin. Cette situation va perdurer. Lassé par les mensonges de sa femme, André va menacer cette dernière de fétiches mortels si elle n’avoue pas son infidélité.

Dorinne ne modifiera pas sa ligne de défense, et en rira même avec Mathurin au téléphone, avec qui elle continuait d’entretenir une relation téléphonique sulfureuse.

Traité de cocu par ses amis, et pour essuyer cette honte, André va se décider de consulter un féticheur afin de mettre fin par la magie noire, à la vie de la mère de ses enfants.

Voilà comment frappée par la maladie, Dorinne va mourir avec son secret, à l’hôpital de Base de Gamboma. De tout cela, Mathurin ne sera informé de rien.

Au contraire, il sera informé au téléphone par Dorinne de son divorce avec André, cet instituteur pauvre qu’elle n’aimait plus, et avait fini par avouer à Mathurin, que désormais, elle n’attendait plus que lui, pour refaire sa vie.

Pendant 3 ans, cette aventure téléphonique se maintiendra. Et aussitôt après avoir réglé ses problèmes de papier en France, Mathurin va décider de faire un tour au bercail installer ses affaires.

Après un temps passé à Brazzaville, Mathurin va se rendre à Gamboma, toujours en contact avec Dorinne au téléphone, pour partager du temps avec elle et parler projets.

Arrivé sur place, le téléphone de Dorinne ne sonnait plus. Après s’être installé à l’auberge du marché, Mathurin va relancer plusieurs fois sa dulcinée. Sans succès.

Au bout de plusieurs heures, Mathurin se décide de faire un tour au marché dans l’espoir de croiser Dorinne. Sur place, il rencontre de vielles connaissances, parmi lesquelles certaines étaient informées de sa relation avec Dorinne.

C’est en échangeant avec elles, qu’il apprendra le décès depuis trois ans de Dorinne, et les circonstances de celui-ci.

Poursuivons les échanges sur elvisjunior73@gmail.com



Elvis NGATSE




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