La honte appelée mémorial De BRAZZA !


Cimetière 5 étoiles à la gloire du colon

La honte. Le mot est peut être faible. En tout cas, c’est celui que tous les congolais de la blogosphère emploient, depuis qu’ils ont appris par une dépêche d’agence, la condamnation de leur pays par la justice française le 11 septembre, à restituer à ses descendants, la dépouille de Savorgnan de Brazza, leur colonisateur.

Avait-on besoin de ce mémorial ? Les congolais disent non. A l’unisson, ils saluent cette décision. En effet, ils estiment que s’ils avaient été consultés au moment d’ériger ce mémorial, ils auraient répondu par la négative.

D’ailleurs, nombreux estiment que cette décision, si elle n’était pas prise par la justice française, devait l’être par le pouvoir qui va s’installer à Brazzaville après 2016. Car comment comprendre que l’on ait mis autant d’argent dans un cimetière cinq étoiles, pompeusement appelé mémorial ?

C’est ce qui marque les limites des autorités actuelles. Absence congénitale de vision. Dans tous les domaines de la vie de la Nation. Et nous le constatons.

Faisons le bilan. Depuis que cette maison existe au cœur de Brazzaville, quelles retombées mesurables a-t-on enregistré au niveau touristique ? Aucune.

Nous assistons plutôt à une mise en scène permanente, des personnes en mal de notoriété, qui s’illustrent à travers le monument aux morts, à se faire un nom sous les tropiques, dans un pays où l’environnement reste un enfer aménagé.

Maintenant qu’il n’y aura plus de morts au pays des vivants, que vont devenir tous ses artistes ? Vanité quand tu nous tiens. Ce qu’il fallait faire à la place, c’était de créer les conditions du bien-être des congolais.

Ils nous rétorqueront, nous travaillons dans cette direction. Menteurs. On ne travaille jamais assez.

Il faut rechercher le bonheur des congolais jusqu’au sang. Voilà. Le reste n’est que course effrénée vers une reconnaissance internationale qui vous fuit. La preuve.

Il faut donc épouser dès aujourd’hui,  la religion de l’humilité. Faites repartir en Italie le colonisateur. Les congolais n’en veulent pas. Débaptiser le nom de la Capitale. Y en a marre de ce nom qui nous colle à la peau et nous humilie.

Quelle leçon politique tirée ? Consultez le peuple lorsque vous vous engagez à son nom. Il vous aurait dit non. Cette tendance à débloquer des fonds pour aider les pays étrangers, construire des monuments inutiles, sans consultation préalable du peuple, comme si vous le narguez, finira comme un boomerang à vous salir un jour où l’autre. Tenez, nous en sommes déjà.


Poursuivant les échanges sur elvisjunior73@gmail.com



Elvis NGATSE 

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